Département de l’Atlantique : Le Préfet Codjia interdit la vente à la sauvette sur les carrefours, les trottoirs et les terre-pleins

La vente à la sauvette aux grands carrefours, sur les artères des communes, les trottoirs, les terre-pleins centraux et dans les feux tricolores est formellement interdite à partir de ce jour, mardi, 10 septembre 2024. Ainsi en a décidé le Préfet du département de l’Atlantique. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Jean-Claude Codjia considère cette activité comme un encombrement des trottoirs et de la chaussée, source d’insécurité pour les usagers de la route et des populations riveraines.

Véritable casse-tête pour plusieurs dizaines de jeunes, tout sexe et âge confondus qui gagnent leur pain quotidien de la vente à la sauvette sur les carrefours les feux tricolores des grandes artères des communes du département de l’Atlantique. Selon le communiqué signé du Préfet Jean-Claude Codjia, datant de ce jour mardi 10 septembre, une fin vient d’être mise à cette activité. Selon lui, cette dernière ‘’constitue un encombrement des trottoirs et de la chaussée et qui est une source d’insécurité pour les usagers de la route et les populations riveraines.’’

A en croire les termes de ce communiqué, les contrevenants aux dispositions à cet arrêté « verront leurs marchandises confisquées et s’exposeront au paiement d’une amende forfaitaire allant de dix mille (10.000) à deux cent mille (200.000) francs Cfa, sans préjudice de la mise en fourrière des moyens de transports impliqués. » Afin de mieux exécuter cette décision, « les maires des communes du département l’Atlantique et le directeur départemental de la police républicaine sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application stricte et sans faille du présent arrêté », a indiqué le communiqué.

Comme on peut le constater, cette interdiction impactera la vie de plusieurs dizaines de jeunes hommes et femmes. En effet, chassés des carrefours de Cotonou, tous ou la majorité se sont rabattus particulièrement sur la commune d’Abomey-Calavi. Du carrefour IITA jusqu’Allada, ils sont des dizaines à gagner leur pitance grâce à la vente à la sauvette. Cette décision qui tombe à l’orée de la rentrée scolaire, ne rencontrera sans doute pas un sentiment de gaieté auprès de ces vendeurs dont certains sont des parents d’élèves ou même des élèves.

Eros AMAH

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