José Pliya, homme de lettres précédemment chargé de mission aux arts et à la culture du Président Patrice Talon, est passé de vie à trépas. L’information qui a fusé dans la soirée de ce samedi, 12 avril 2025, a été confirmée par plusieurs sources et abondamment relayée.
L’illustre disparu n’avait que cinquante-huit (58) ans. Écrivain de profession, José Pliya s’est consacré, comme d’ailleurs son feu père, Jean Pliya, à la culture. Il laisse derrière lui une œuvre théâtrale abondante, jouée dans plusieurs pays du monde et traduite dans de nombreuses langues. C’est à juste titre que l’Académie française lui a reconnu ce talent tel un héritage, lui attribuant en 2003, le Prix du Jeune Théâtre André Roussin pour son apport thématique, en écriture et artistique sur les scènes africaines, européennes, américaines et caribéennes. Bien avant, en 2022, il a été élevé au rang de Chevalier des Arts et des Lettres.
Outre sa carrière artistique, José Pliya a occupé des postes politiques dans le secteur où il a su exceller. Il fut Directeur de L’Artchipel, Scène nationale de la Guadeloupe (de 2005 à 2015). Il a aussi occupé des fonctions institutionnelles, notamment en tant que Directeur de l’Agence Nationale pour la Promotion du Tourisme (Danpt) au Bénin et Chargé de mission auprès du Président Patrice Talon.
Comme on peut le constater, la disparition de José Pliya constitue une perte conséquente pour le monde des lettres, de la culture et du tourisme, aussi bien au Bénin qu’au-delà des frontières béninoises.
Faut-il le souligner, José Pliya est né à Cotonou le 17 avril 1966. Très tôt, il a nourri une relation singulière avec les Caraïbes, où son parcours professionnel a pris une dimension ascendante à partir de 1998. Nommé Directeur de l’Alliance Française de la Dominique, il y avait instauré un espace d’expression scénique ouvert à tous les artistes désireux d’explorer ou de renouveler leur pratique théâtrale.