Selon des sources proches de la famille Kouyami, le Général pourrait être inhumé à Paris dans les prochains jours. Il a toujours confié à son entourage son hostilité farouche vis-à-vis de la suppression de la gendarmerie nationale par le régime Talon.
Il aurait préféré la présence à son inhumation de quelques-uns de ses amis et frères d’armes en France dont des Africains et des Français plutôt que des honneurs de l’actuelle Police Républicaine à Cotonou. « Ce serait trahir la mémoire de François que de le laisser enterré comme un policier », a commenté un membre de sa famille. De son vivant, le Général lui-même, dans sa déception face à la disparition de la gendarmerie, disait à ceux qui voulaient l’entendre : « Je suis militaire et je mourai militaire, pas en policier ». C’était tout un testament.
Comment donc rapatrier son corps au Bénin alors qu’il n’existe plus le corps de la gendarmerie nationale pour lui rendre les honneurs ? Il n’aurait jamais voulu que son cercueil soit transporté par des policiers républicains.
Certaines sources évoquent néanmoins des discussions entre certains gradés de la Police Républicaine, principalement des anciens gendarmes, et la famille Kouyami afin de trouver un juste milieu.
Les quelques heures à venir seront déterminantes dans la suite des évènements.