Togo : décès de Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, archevêque métropolitain de Lomé

Togo : décès de Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, archevêque métropolitain de Lomé

La communauté catholique togolaise est en deuil. L’archevêque métropolitain de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, est décédé ce dimanche 4 août 2024. La nouvelle de sa disparition a été annoncée par la Conférence des Évêques du Togo (CET), qui a exprimé sa profonde tristesse dans un communiqué officiel.

« La Conférence des Évêques du Togo vient vous annoncer la nouvelle humainement triste et surprenante du rappel à Dieu de son serviteur, S.E. Mgr Yves-Nicodème Anani BARRIGAH-BENISSAN, Archevêque Métropolitain de Lomé. Dans l’attente des dispositions à vous communiquer, nous vous exhortons à prier pour le repos de son âme », indique le communiqué du CET. Les causes exactes de son décès n’ont pas été divulguées au moment de l’annonce. Mais il est mort à l’hôpital DOGTA-LAFIE à Lomé, sans doute des suites d’une maladie.

Mgr Barrigah-Benissan, figure éminente de l’Église catholique togolaise, a servi avec dévouement dans diverses fonctions religieuses et sociales. Né le 19 mai 1963 à Ouagadougou, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan a été un pilier de l’Église catholique togolaise et une figure influente au sein de la société. Il a été ordonné prêtre le 8 août 1987 dans la cathédrale Notre-Dame-de-la-Trinité d’Atakpamé, marquant le début d’une carrière riche en service et en dévouement. En 2008, il a été nommé évêque d’Atakpamé, où il a exercé son ministère pendant onze ans et demi avant d’être nommé archevêque de Lomé le 23 novembre 2019.

Outre ses fonctions épiscopales, Mgr Barrigah-Benissan a été président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, où il a œuvré pour faire la lumière sur les violences politiques passées au Togo. Mgr Barrigah-Benissan était également connu pour ses talents artistiques. Auteur-compositeur, il a écrit et composé une centaine de chants, rassemblés en plusieurs albums. Il a également été dramaturge, écrivant des pièces de théâtre, dont ‘’Le Trône royal’’, qui a remporté le grand prix de la littérature togolaise en 2020. Sa disparition laisse un vide considérable au sein de la communauté religieuse togolaise et au-delà.

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