Dans la soirée de ce jeudi 19 octobre 2023, la junte au pouvoir a rendu public un communiqué expliquant que l’ex-président aurait essayé de s’en fuir vers 3h à l’aube. Face à ces déclarations, des proches de l’accusé soutiennent une toute autre version des faits.
Coups de feu tirés et blindés déplacés, c’est la situation qui a conditionné l’atmosphère de la matinée de ce jeudi 19 octobre à Niamey. Pour expliquer les faits, la junte a publié un communiqué accusant le président renversé et des membres de son entourage de tentative d’évasion. Selon le communiqué, Mohamed Bazoum, sa famille ainsi que deux cuisiniers et gardes du corps auraient essayer de prendre la fuite vers 3h du matin. Un véhicule devait les conduire à des ‹‹ hélicoptères d’une puissance étrangère ›› pour les emmener au Nigeria. L’opération n’ayant pas abouti, les principaux auteurs et certains complices ont été arrêtés.
Selon des informations rapportées par RFI, des proches de Mohamed Bazoum ont, quant à eux, expliqué que ce dernier avait été ‹‹ séparé de sa femme et de son fils en pleine nuit et leurs téléphones confisqués ››. Ils ont également confié que deux anciens agents de la garde rapprochée de Mohamed Bazoum ont été aussi interpellés et c’est de là que des coups de fusils ont été tirés.
Rappelons qu’il n’y a pas longtemps, un juge a ordonné la libération de Salem Bazoum, le fils du président renversé.
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