Dans la soirée du dimanche 19 mai 2024, un concert de Gospel a été brusquement interrompu à Parakou par la police républicaine. Cette interruption, survenue juste après la prestation de l’ancien président Boni Yayi, a suscité de vives réactions et des spéculations.
Initialement prévu comme une soirée de réjouissance populaire, le concert de Gospel à Parakou a rapidement tourné au scandale lorsque la police républicaine a ordonné la suspension de l’événement. Selon les témoignages recueillis par Daabaaru, tout se déroulait bien jusqu’à ce que Boni Yayi, ancien président de la République et fervent adepte du Gospel, monte sur scène pour une prestation musicale. Peu de temps après son passage, les forces de l’ordre ont mis fin au concert et ont demandé aux spectateurs de quitter les lieux.
Selon les déclarations du promoteur de l’événement, Timothée Gbémandon, à Crystal News, la police républicaine aurait reproché aux organisateurs « de ne lui avoir pas fait appel vu le nombre important des spectateurs pour la sécurité des biens et des personnes. Ils estiment que ce n’était pas vraiment professionnel ». Toutefois, le promoteur a nié que la présence de Boni Yayi en tant qu’ancien président ou opposant politique ait été un facteur déterminant dans cette décision.
« Rien de mauvais ne s’était passé. Nous ne croyons pas que ce soit la présence de Boni Yayi parce que nous ne l’avions pas invité en tant qu’homme politique, mais plutôt comme un frère en Christ, un amoureux et un passionné de Jésus-Christ pour partager ses expériences avec la communauté », a indiqué Timothée Gbémandon.
Malgré les explications fournies par le promoteur de l’événement, des doutes persistent quant aux véritables raisons derrière l’interruption du concert. Certains estiment que la présence de Boni Yayi, en tant qu’opposant au gouvernement en place, aurait pu jouer un rôle dans la décision des autorités.
