Lors de la rencontre de la délégation du parti Les Démocrates avec le président de la République, les invités ont plaidé pour une “grâce présidentielle” à l’endroit des détenus et exilés politiques. Une requête à laquelle Patrice Talon n’a pas entièrement accédé.
Anges Djomaki (Stg)
Éric Houdété déplore une « Inflexibilité » du Chef de l’État, spécialement face à la libération de l’ex-candidate à la présidentielle, Reckya Madougou. À l’issu de cette rencontre du parti Les Démocrates avec Patrice Talon, il en ressort que Reckya Madougou ne bénéficiera pas d’une grâce présidentielle. Malgré les différents stratagèmes exécutés par les représentants du parti d’opposition « pour que le président de la République puisse mettre son cœur au service du pardon », ils n’ont pas eu gain de cause.
« Nous avons, avec grande tristesse, enregistré de sa part (de la part de Patrice Talon) un refus d’être attentif à nos demandes, à nos cris de cœur, par rapport à certains de nos camarades, notamment madame Reckyatou Madougou par rapport à qui il montre une inflexibilité pour lui refuser même une grâce présidentielle », a expliqué le numéro deux du parti Les Démocrates lors d’une conférence de presse.
« Nous ne devons pas baisser les bras »
En ce qui concerne Reckya Madougou et les autres détenus et exilés politiques, le parti Les Démocrates annonce qu’il va « continuer le combat » à travers la proposition de la loi d’amnistie. Éric Houdété annonce que les différentes démarches se poursuivent dans le but de convaincre les membres du parlement à valider cette proposition de loi. « J’espère que leur cœur de mères, de pères, de frères, de sœurs va s’assouplir », a-t-il confié pour exprimer le souhait du parti Les Démocrates de voir la loi d’amnistie aboutir à ses fins.
Un commentaire
Comments are closed.