Une délégation du Cadre de concertation des partis politiques de l’opposition était ce mardi 11 mars 2025, à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). La rencontre avec le président de l’institution, Sacca Lafia, a été l’occasion de discuter des modalités d’organisation des prochaines élections générales prévues pour 2026 au Bénin.
Les échéances électorales de 2026 seront d’une importance capitale pour l’avenir du pays. Elles incluront les élections législatives, communales et la présidentielle. C’est dans le but de suivre de près les procédures relatives à ces élections, que les acteurs politiques de l’opposition ont initié cette consultation à la CENA. Celle-ci concerne particulièrement les dispositions mises en place pour le recrutement des agents électoraux, la désignation des coordonnateurs d’arrondissement, ainsi que l’application de l’article 93 du Code électoral.
Lors de l’audience, Sacca Lafia, président de la CENA, a d’abord présenté à ses hôtes le cadre institutionnel et sa nouvelle structuration. Il a ensuite rassuré les représentants des partis de l’opposition sur l’engagement de la CENA à honorer sa mission.
Après plus d’une heure d’échanges, la délégation du Cadre de concertation des partis de l’opposition sort satisfaite. Selon le porte-parole des visiteurs, Antoine Guédou Vissétogbé, président du parti “Grande Solidarité Républicaine” (GSR), la qualité des échanges a été à la hauteur de leurs attentes. La CENA a confirmé sa disponibilité à répondre aux préoccupations soulevées par les partis de l’opposition notamment au sujet du recrutement des agents électoraux et leur composition. « Lorsqu’ils passeront à la phase pratique, nous avons souhaité être là… La CENA n’est pas contre. », a déclaré Antoine Guédou Vissétogbé.
Ils ont également abordé la question de la désignation des coordonnateurs d’arrondissement, soulignant l’importance de garantir la transparence et l’équité tout au long du processus électoral. Dans cette démarche, les partis politiques de l’opposition ont réitéré leur volonté de collaborer avec la CENA pour s’assurer que ces élections se déroulent dans la transparence, et qu’elles reflètent fidèlement la volonté du peuple béninois.
Cependant, l’opposition affirme qu’elle ne remet pas en cause le système. « Nous ne demandons pas à modifier le système. Mais si c’est pour rentrer dans un système qui vous donne des résultats, nous voulons être sûrs que ce qu’on nous a dit quant aux inputs, répond pour donner des out-puts escomptés », a expliqué le porte-parole.
Les prochaines étapes de cette concertation devraient permettre de clarifier davantage les modalités d’organisation et de renforcer la confiance entre les différentes parties prenantes, à l’approche de ce rendez-vous électoral crucial pour l’avenir démocratique du pays.