Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 13 avril 2023, le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, le PPA-CI a rappelé le président Alassane Ouattara au respect des engagements qui ont été pris lors du dialogue politique denier.
Un bilan peu satisfaisant, un an après le dialogue politique en Côte d’Ivoire. Quelques changements sont opérés, mais l’essentiel reste à faire. C’est le constat fait par le PPA-CI ce jeudi. Pour le parti de l’opposition, « le ministre de la justice et celui de l’Intérieur doivent se pencher sur le cas des magistrats et des policiers de retour d’exil, qui n’ont toujours pas retrouvé leurs postes », rapporte RFI.
« Une des résolutions, c’était de prendre une loi d’amnistie pour corriger les injustices qui ont été faites à toutes les personnes qui ont été abusivement condamnées et privées de leurs droits civiques. Le chef de l’État a fait une grâce, ce n’est pas ce que nous lui avons demandé. En tout cas, il faut trouver un mécanisme pour permettre, comme l’a souhaité le Dialogue politique, à ces personnalités de revenir et de réintégrer une vie normale. », a déclaré Justin Koné Katinan, le porte-parole du PPA-CI.
Ainsi, le parti de Laurent Gbagbo exige l’amnistie pour l’ancien président, de même que ses cadres. En effet, l’ancien chef d’État demeure sous une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire, malgré son acquittement par la CPI. La grâce présidentielle du président Alassane Ouattara l’année dernière, ne lui permet pas encore de recouvrer ses droits civiques.
Cette sortie du PPA-CI intervient quelques mois après l’inscription de Laurent Gbagbo sur les listes électorales auprès de la Commission électorale indépendante.
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