Réajustement des officiers militaires au niveau du commandement de l’opération Mirador mise sur pied pour contrer et lutter contre les terroristes. Tandis que le commandant du fuseau a perdu son poste, d’autres officiers supérieurs y sont maintenus. D’autres encore ont été promus, faisant leur entrée pour renforcer l’équipe.
C’est la décision fondamentale issue de la rencontre entre le Chef de l’État et le haut commandement militaire. Annoncée pour avoir lieu plus tôt, c’est finalement ce mardi, 21 janvier 2025, qu’elle a pu se tenir, loin des caméras et autres micros. Selon une source bien informée, étaient présents à cette réunion semblable à celles que recommande la norme en matière de crise, il y avait le Chef d’état-major général, les chefs de la Marine, de l’armée de terre, de l’armée de l’air, les officiers mandatés du théâtre d’opération, du cabinet militaire et de la Police républicaine.
Comme on pouvait s’y attendre, c’était l’occasion, au Chef de l’État, d’écouter de vive voix, ce qui s’est réellement passé, le mercredi 8 janvier dernier, au ” Point Triple”, où l’armée béninoise a perdu 34 soldats, dans une attaque terroriste menée par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans. À l’issue du point qui devrait être fait par l’état-major, sans doute qu’il a fait ses observations, de même que des recommandations sur la stratégie à adopter prochainement.
À en croire cette source, au commandant du théâtre de l’opération Mirador, le Colonel Constant Ahiou a été maintenu à son poste où il a été nommé depuis le 31 juillet 2024. En revanche, le commandant du fuseau au poste au moment de l’attaque aurait perdu sa chaise. Deux nouveaux Officiers ont été promus auprès du chef d’état-major. Il s’agit du Colonel Abdouli Bariou Akin-Ola Alao Salou, Conseiller technique du Chef d’État-major général (Cemg) des forces armées béninoises et du Colonel Gilbert Lossitodé, Conseiller technique du Cemg aux infrastructures et à la lutte contre les engins explosifs improvisés.
La mission qui leur incombe désormais est énorme et suffisamment stratégique. Il s’agit de combattre ces terroristes jusqu’à leur dernier retranchement, sans qu’aucune goutte de sang d’un soldat béninois ne soit versée.