La deuxième session ordinaire de l’Assemblée Nationale du Bénin, débutée le 31 octobre 2023, a pris fin le mardi 30 janvier 2024. Par un dîner de presse le vendredi 2 février 2024, Vitali Boton, chef de la cellule de communication et porte-parole du Président de l’Assemblée Nationale, Louis Vlavonou, a présenté aux médias les interpellations gouvernementales qui ont été au cœur des débats.
Le porte-parole du Président de l’Assemblée Nationale, Vitali Boton, a indiqué que le gouvernement béninois a été interpellé sur un total de 19 dossiers, dont des questions orales avec débat, au cours de cette deuxième session ordinaire de 2023. Ces interpellations couvrent des sujets allant de l’économie à la société.
Liste des questions examinées
1- la fermeture de la Sucrerie de Complant du Bénin (question posée par le député Djima Kolawolé Ogbon) ;
2- la construction d’un palais impérial à Nikki (question posée par le député Oumarou Boukari) ;
3- la nomination de monsieur Pascal NYAMULINDA au poste de directeur général de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), (question posée par le député Eric Houndété) ;
4- l’accès universel à l’eau potable (question posée par le député Adjibadé Moukaram Koussonda) ;
5- licenciement collectif de plus de deux cents (200) agents à la Société sucrière de Savè (question posée par le député Nicaise Kotchami Fagnon) ;
6- la restriction du pouvoir de contrôle de l’Assemblée Nationale en matière de conventions de financement soumises à ratification (question posée par les députés Habibou Woroucoubou et consorts) ;
7- l’organisation de la transhumance en République du Bénin et dans la sous-région (question posée par le député Adjibadé Moukaram KOUSSONDA et dix (10) autres) ;
8- la lutte contre la cybercriminalité au Bénin (question posée par le député Réginal KOUMAGBEAFIDE et quatre (4) autres) ;
9- la campagne 2022-2023 de commercialisation du soja et des noix de cajou (question posée par le député Gniré Fatoumata TONY GUIMBA) ;
10- l’expropriation des terres dans les localités de Xwlacodji et de Togbin en République du Bénin (question posée par le député Gafari ADECHOKAN et vingt (20) autres) ;
11- l’instauration de l’homosexualité dans le système éducatif béninois (question posée par le député Nourénou ATCHADE et quatre (4) autres) ;
12- la construction et modernisation des marchés urbains et régionaux inscrits dans le programme d’actions du gouvernement (question posée par le député Joël Timothée Sènou GODONOU) ;
13- l’état actuel de l’enseignement en République du Bénin (question posée par le député Constant NAHUM et vingt (20) autres) ;
14- la situation des aspirants au métier d’enseignant (question posée par le député Nourénou ATCHADE) ;
15- les perspectives de développement de la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (question posée par le député Nestor NOUTAÏ) ;
16- la gestion des cantines scolaires (question posée par le député Domitien N’OUEMOU) ;
17- le programme de pré-insertion professionnelle des jeunes aspirants au métier d’enseignant (question posée par le député Nicaise Kotchami FAGNON) ;
18- les conditions de construction et de gestion du Sofitel Marina Hôtel & Spa (question posée par le député Célestin HOUNSOU et dix-neuf (19) autres) ;
19- l’incendie survenu dans un dépôt d’essence de contrebande à Sèmè-Kraké (question posée par le député Sèdozan Jean-Claude APITHY et quatre (04) autres).
Si poser des questions est une étape cruciale, obtenir des résolutions concrètes demeure un défi. Ces sujets, sur lesquels le gouvernement a été interpellé, continuent de faire débat dans l’opinion publique qui reste peu convaincue des réponses servies par le gouvernement.