Bénin/Après l’attaque djihadiste : Julia Akpaki salue la mémoire des victimes et trouve ”obligatoire” la convocation de toutes les forces vives pour un dialogue

Julia Akpaki

L’attaque djihadiste la plus meurtrière jamais enregistrée au Bénin, continue de susciter des réactions à la fois de compassion et d’indignation. Dans un message, Julia Akpaki a salué la mémoire des soldats tombés pour la défense de la patrie. Occasion pour elle de plaider pour un renforcement de la cohésion nationale.

L’ampleur du bilan non encore officialisé, mais très lourd, de l’attaque djihadiste qui a frappé le Bénin, n’a pas laissé indifférente Julia Akpaki, militante engagée et membre de la Coordination nationale du parti politique ”Les Démocrates”. « Devant vos âmes chers compatriotes tombés et emportés dans ce flot, je m’incline. Quel coup dur pour notre pays le Bénin !?», a-t-elle écrit.

Selon elle, aucun développement n’est réalisable sans la sécurité des personnes et des biens, sans oublier, bien sûr, l’intégrité du territoire. Pour cela, à en croire ses propos, les forces de défense et de sécurité ont pour missions « la préservation en tout temps, en toutes circonstances, contre toutes les formes d’agressions, la sécurité et l’intégrité du territoire national, ainsi que la vie des populations ; la sauvegarde de notre indépendance, de l’identité et de l’unité nationale et enfin, la participation au développement économique du pays ».

Selon Julia Akpaki, une mission, nécessite des moyens. « Face à ce vent des Djihadistes qui souffle et ravage tout sur son passage dans notre pays le Bénin, nous sommes tentés de nous demander pourquoi, et qu’attends notre État pour mettre à la disposition de notre armée, des armements nécessaires pour mener efficacement ce combat sans merci », s’est-elle exclamée.

Dans un monde globalisé, elle propose la signature « des conventions internationales et l’adoption des résolutions pouvant permettre de lutter contre toutes les formes de terrorisme ».

La cohésion nationale comme un bouclier

Au-delà des accords de conventions sous-régionaux et internationaux, Julia Akpaki prescrit la nécessité d’un dialogue national. « Aussi, est-il d’une obligation pour nous de convoquer toutes les Forces Vives de la Nation afin qu’ensemble, nous puissions dégager ces forces loin de notre territoire et de l’Afrique entière », a-t-elle proposé.

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