Audit du fichier électoral et polémiques autour du code électoral : les confédérations et centrales syndicales invitent le Chef de l’État et les autres institutions étatiques à la sagesse républicaine

CODE ÉLECTORAL BÉNIN

Les nombreuses critiques suscitées par l’opération d’audit du fichier électoral et les insuffisances relevées dans le code électoral, n’ont pas laissé indifférentes les organisations syndicales. À travers une déclaration rendue publique ce mercredi 11 décembre 2024, trois d’entre elles, à savoir, la Csa-Bénin, la Cgtb et l’Unstb, ont réagi en condamnant et rejetant ”tout excès d’où qu’il vienne dans le débat sur le document aussi sensible que le code électoral.”

Les Secrétaires généraux de la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cstb) et de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb), dans leur déclaration sortie ce jour, ont fait référence aux nombreuses réformes engagées par le régime de la Rupture depuis 2016. Lesquelles réformes ont connu des fortunes diverses. Parmi celles-ci, elles ont noté particulièrement les réformes qui touchent à la participation des citoyens à la vie politique du Bénin, à l’engagement partisan, à la souveraineté du peuple dans l’expression de son libre choix dans le processus de dévolution de pouvoir dans un régime démocratique. Selon ces organisations des travailleurs, ces dernières suscitent de nombreux débats passionnels. Malheureusement, selon elles, les conclusions de ces débats prédisent unanimement le chaos si le Bénin va aux élections générales avec ce fichier et ce code tels quels.

Pour ce faire, « considérant que la paix est indispensable à l’édification d’une Nation moderne et prospère et qu’aucun progrès social n’est possible sans un dialogue fécond et inclusif», la Csa-Bénin, la Cgtb et l’Unstb, condamnent et rejettent tout excès d’où qu’il vienne dans le débat sur le document aussi sensible que le code électoral. Elles invitent toutes les institutions de la République, notamment, le Président de la République, celui de l’Assemblée nationale et celui de la Cour constitutionnelle à puiser dans la sagesse républicaine les ressources nécessaires pour donner toutes les chances de succès aux discussions en cours sur la liste électorale en particulier et sur le code électoral en général.

Lire l’intégralité de la déclaration ci-dessous.

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