Scoop ! Sept personnes ont été déposées dans cette affaire dite “Faysal Ouorou”. Il s’agit, selon nos sources très introduites, des quatre agents de la patrouille motorisée, ceux-là même qui l’ont roué de coups, du commissaire, de son adjoint et d’un médecin recruté et soudoyé par les agents de la Police Républicaine pour pondre un faux rapport et déclarer que la victime a perdu la vie suite à un accident de circulation.
Les mêmes sources renseignent avec une précision de chirurgien que lors des interrogatoires, le commissaire a admis avoir eu l’idée de se débarrasser du corps à l’hippodrome.
Tous ensemble (le commissaire, son adjoint et les quatre agents qui ont commis l’homicide), ils seraient allés se débarrasser du corps de la victime. Ils ont eu par la suite l’ingénieuse et maléfique idée de se faire épauler par un médecin véreux qui aurait accepté de les couvrir en faisant une fausse autopsie. Mal lui en a pris aussi !
Malgré l’enterrement du corps, les enquêtes se sont poursuivies pour faire la lumière sur les évènements de cette nuit tragique. Le corps de la victime, exhumé, a subi une autopsie en bonne et due forme.
« L’autopsie s’est passée devant le procureur, devant les membres de la famille de la victime, devant des policiers, etc. », nous informe un proche parent à Faysal Ouorou qui poursuit avec plus de détails : « L’autopsie a révélé qu’il a reçu des coups au niveau du cou, du pied, la cuisse, le genoux et au niveau de l’épaule. Le procureur a interpellé les différentes parties, histoire de les écouter. Entre-temps, les policiers niaient les faits. Ils ont tous été écoutés, le commissaire y compris, son adjoint et les agents qui étaient sur le terrain, tous ceux qui ont rapport à l’affaire. Ils ont tous été déposés en plus d’un médecin qu’ils avaient fait venir pour faire une première autopsie. Il faut dire que tout ce qu’il a eu à faire comme rapport est contraire à tout ce que l’autre autopsie a révélé. Donc, il a été aussi déposé ».
Cinq autres agents ont été libérés et mis sous convocation. Il s’agit principalement de policers écoutés aussi, mais qui n’étaient pas au poste au moment du crime.