La fille aînée de feu Omar Bongo, ancien président du Gabon, Pascaline Bongo, soupçonnée de corruption passive d’agent public étranger, a été relaxée par le tribunal correctionnel de Paris, ainsi que les autres prévenus ce lundi 22 avril 2024. Il n’y pas eu de preuves contre elle.
Pascaline Bongo, âgée de 67 ans, a été accusée d’avoir joué un rôle dans une affaire de corruption remontant au début des années 2010 au Gabon. Selon les accusations du Parquet national financier français, elle aurait manœuvré pour favoriser la société française Egis Route dans l’obtention d’un contrat avec l’Agence gabonaise des grands travaux, en échange de rétrocommissions de 8 millions d’euros.
Le tribunal correctionnel de Paris a reconnu que Pascaline Bongo pouvait être qualifiée d’agent public étranger en raison de ses fonctions officielles en tant que Haute représentante du président de la République. Il indique cependant qu’aucun élément n’a démontré qu’elle avait effectivement usé de son influence pour favoriser Egis Route. Par conséquent, la corruption n’a pas été caractérisée et tous les prévenus ont été relaxés.