Le Burkina-Faso inaugure une usine de traitement des résidus miniers

Le Burkina-Faso inaugure une usine de traitement des résidus miniers

Le Burkina-Faso, pays d’Afrique de l’Ouest aux ressources minières considérables, franchit une étape historique dans la gestion de son secteur minier. Avec la mise en service officielle de son usine de traitement des résidus miniers à Ouagadougou le 23 janvier 2024, le pays pose les jalons d’une transition écologique et sociale tout en cherchant à maximiser les retombées économiques de son industrie minière florissante.

Un secteur minier en expansion

Le Burkina Faso a connu une croissance soutenue de son secteur minier, alimentée par l’exploitation de ses importantes ressources en or, zinc, cuivre et autres métaux. Cependant, cette activité a généré des quantités substantielles de résidus non valorisés, ce qui crée des risques environnementaux et sanitaires préoccupants. Face à cette problématique, les autorités burkinabés ont entrepris des initiatives pour accroître la contribution du secteur minier à l’économie tout en atténuant son impact négatif.

Les travaux de construction de l’usine de traitement de résidus miniers, située dans la zone industrielle de Kossodo, ont été achevés, et son inauguration officielle a eu lieu ce mardi 23 janvier 2024. Selon les autorités, « la mise en service de cette usine répond au choix stratégique du Gouvernement de Transition de renforcer la captation des ressources minières ainsi que de leurs résidus ». Auparavant négligés dans la chaîne de valeur, ces résidus, comprenant du charbon fin, des scories, des cendres, etc., seront désormais traités de manière à maximiser la plus-value générée par l’industrie minière.

Une première en Afrique de l’Ouest

L’usine de traitement des résidus miniers au Burkina Faso est une première en Afrique de l’Ouest. Ce projet novateur a été rendu possible en avril 2023, lorsque le gouvernement a adopté un décret définissant les conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement de résidus miniers. Cette réglementation a ouvert la voie à la création d’unités locales de récupération d’or et d’autres substances précieuses. Au-delà de l’aspect économique, cette usine est un exemple concret de transition écologique et sociale.

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