Bangui est plongée depuis deux semaines dans une crise de carburant qui a un impact majeur sur la vie quotidienne de ses habitants. Les stations-services, désormais gérées par Tamoil, sont hors service en raison du non-paiement de redevances douanières, ce qui provoque une pénurie de carburant dans la ville.
Depuis deux semaines, de longues files d’attente devant les points de vente de carburant à Bangui sont perceptibles. Les stations-services sont hors service en raison du non-paiement des frais inhérents à la commercialisation du pétrole, qui s’élèvent à plus de deux milliards de francs CFA. Cette situation a eu un impact significatif sur la disponibilité du carburant dans la capitale centrafricaine, obligeant les habitants à passer de longues heures dans l’espoir de faire le plein.
La crise du carburant a un impact économique et social majeur à Bangui. Pour de nombreux habitants, l’augmentations du coût de transport est devenue une réalité difficile à ignorer. Le prix des services proposés par les taxis et les motos a augmenté, forçant certains citoyens à changer leurs habitudes en optant pour la marche lors de leurs déplacements quotidiens. Difficile également pour des acteurs de certains secteurs d’activités de rentabiliser.
Face à la crise en cours, les dirigeants de Tamoil, qui ont repris la gestion des stations-services Total depuis août, ont annoncé avoir entamé des discussions avec les autorités centrafricaines pour tenter de résoudre le problème administratif qui a conduit à la fermeture des stations-services. Le sort de la population de Bangui dépend désormais de ces négociations qui visent à trouver un terrain d’entente et à rétablir la disponibilité du carburant dans la capitale.
