Après son arrestation, le Général Louis-Phillippe Houndégnon placé sous mandat de dépôt

philippe houndégnon

L’ancien Directeur Général de la Police Nationale (DGPN), le Général Louis-Philippe Houndégnon, interpellé dans la nuit du mercredi 13 novembre 2024 à son domicile, a été présenté à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Après l’audition devant le procureur spécial ce jeudi 14 novembre, il a été placé sous mandat de dépôt en attendant son procès prévu pour le 16 décembre 2024. Il est poursuivi pour « incitation à la rébellion » et « harcèlement par le biais de moyens électroniques ».

L’avocat du Général Houndégnon, Maître François Keke Adjignon, a déclaré à sa sortie de l’audience que son client faisait preuve de calme et de sérénité face à cette situation difficile. « Il est resté courageux, il est resté Louis Houndégnon », a-t-il affirmé sur les ondes de Bip Radio.

Peu après l’interpellation de l’ancien DGPN, son frère Damien Houndégnon, inspecteur de police, a publié un message appelant les anciens policiers et gendarmes à la retenue et au calme. Cependant, quelques heures plus tard, il a également été arrêté. Cette série d’arrestations suscite de nombreuses interrogations tant au niveau national qu’international, compte tenu des enjeux politiques et des circonstances qui entourent ces événements.

Pour rappel, le Général Louis-Philippe Houndégnon a été mis à la retraite forcée en février 2024. Depuis, il intervient régulièrement sur des sujets politiques, livrant ses analyses sur la situation politique au Bénin, ce qui lui a valu d’être perçu comme un opposant déterminé au régime actuel. Ses prises de position, souvent critiques et incisives, semblent avoir alimenté les raisons de son arrestation.

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