Le Pape François est victime d’une nouvelle crise respiratoire sévère ce lundi, 3 mars 2025. Hospitalisé à Rome pour une pneumonie bilatérale depuis le 14 février, son état a une nouvelle fois chuté selon une source média.
Les médecins à son chevet restent, pour l’heure, réservés sur l’évolution de son état. Selon le Vatican, le Pape François est à nouveau victime d’une crise respiratoire, ce lundi 3 mars 2025. Hospitalisé depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome, date depuis laquelle il n’a plus fait d’apparition publique, aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette indisponibilité, qui apparaît comme la plus longue depuis son élection en 2013.
Selon son dernier bulletin de santé rendu public, il « a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif ». Pour ce faire, deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi d’hier selon le Vatican, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.
Le pronostic vital reste « réservé »
Le pronostic vital du Souverain Pontife âgé de 88 ans, reste « réservé », a précisé le Vatican. Il faut noter qu’il a connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite. Il a d’abord subi « une crise asthmatique prolongée », le 22 février 2025 qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février « une crise isolée de broncospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire ». Ce lundi, le Saint-Siège a souligné que le Pape était « toujours resté alerte, orienté et coopératif » lors de cette nouvelle crise. Selon le Vatican, « il y a des hauts et des bas. »
Malgré cet état de santé, il poursuit, a-t-on appris, sa mission papale. La preuve, selon notre source d’informations, il reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet, depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli. L’on informe qu’il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le Cardinal italien, Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.
Faut-il le souligner, les soucis de santé du Pape ont relancé les commentaires sur sa capacité à assumer pleinement ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoie aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité. Reconnu réfractaire aux vacances, Jorge Bergoglio à l’état civil, a tenu à maintenir une cadence effrénée au Vatican et à travers le monde, malgré les mises en garde de ses médecins. Conséquences, il n’a cessé d’afficher ces dernières années, une santé chancelante, fragilisée par des alertes, des chutes à répétition.