Le samedi 27 janvier dernier, le gouvernement togolais a coupé l’herbe sous le pied d’une manifestation de l’opposition. Il a notamment empêché une marche de protestation de la Dynamique pour la majorité du peuple (Dmp) en déployant plusieurs équipes de policiers sur les lieux concernés.
Anges Djomaki (Stg)
À cette veille des élections législatives au Togo, le régime de Faure Gnassingbé a dissuadé, samedi, un rassemblement de l’opposition. À travers cette marche qui n’a finalement pas eu lieu, les militants de la Dynamique pour la majorité du peuple entendent protester contre « le vide constitutionnel et l’incapacité du régime à organiser les élections législatives dans le délai constitutionnel ». D’après les informations de Banouto, les militants du Dmp n’ont pas défié les forces de l’ordre déployées sur-place.
Dans une conférence de presse, suite à leur retraite, les dirigeants de la Dynamique pour la majorité du peuple ont dénoncé une violation de la liberté de manifestation. Selon eux, cette réaction du gouvernement face à une marche de protestation va à l’encontre des valeurs fondamentales de la démocratie.