À moins de 3 mois de l’élection présidentielle au Sénégal, une nouvelle coalition d’opposition voit le jour. Le Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (Fite) se dresse contre ce qu’il considère comme un recul démocratique sous la présidence de Macky Sall.
La nouvelle coalition d’opposition, baptisée le Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (Fite), rassemble 35 membres, tous candidats à la prochaine élection présidentielle. Leur objectif commun est de s’unir face à ce qu’ils perçoivent comme un déclin démocratique sous le règne de Macky Sall. Cheikh Tidiane Dieye, membre du Fite, souligne l’appel aux « forces politiques résolument déterminées à restaurer la démocratie sénégalaise malmenée par le régime de Macky Sall » à l’unité « en vue d’assurer la participation de tous les candidats hors de toute exclusion illégale afin de protéger la transparence, la sincérité et la régularité de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».
La création du Fite s’inscrit dans un contexte où la question de l’inclusivité électorale est plus cruciale que jamais, notamment avec le cas emblématique d’Ousmane Sonko, actuellement en prison, et les défis liés à la collection de ses fiches de parrainages. Les membres du Fite se mobilisent déjà en planifiant des actions concrètes, dont « la mise en place du pôle d’experts du Fite pour le suivi technique du processus électoral. Il y a également la jonction des forces politiques de l’opposition dans tous les départements et au niveau de la diaspora ».
Parmi les personnalités influentes qui ont rejoint le Fite, on retrouve Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal. Elle annonce l’intention du Fite d’« attaquer le décret qui installe la nouvelle Cena où vous retrouvez des leaders du parti politique de Macky Sall ».