Regain d’activités des partis politiques de la mouvance présidentielle au Bénin : « Échec et honte à toute instrumentalisation de nos temples, églises et mosquées par des membres de l’UP-R, leurs semblables et acolytes », analyse Candide Azannaï

Candide Azannaï

Alors que les Démocrates de l’opposition ont toujours vu leurs activités interdites ces dernières semaines, leurs homologues de la mouvance présidentielle ont le vent en poupe et multiplient meetings, rencontres et autres. Mieux, ils ont investi temples, églises et mosquées pour prêcher pour leur chapelle. Une attitude éhontée, selon le Président du Parti Restaurer l’Espoir (RE).

Au Bénin, l’animation de la vie politique est devenue la chasse gardée des partis politiques de la mouvance présidentielle. Sur toute l’étendue du territoire national, de jour comme de nuit, aucun jour ne passe sans que les médias conquis à leur cause ne divulguent les activités. En ce moment, des restrictions, voire carrément des interdictions, sont imposées à l’opposition. Ceci, malgré les appels récurrents de cette dernière à respecter la constitution et les différents traités régionaux et internationaux dont le Bénin est signataire. Mieux, elle ne cesse aussi d’inviter au dialogue national, afin de dégeler la situation sociopolitique. « Ils ont, avec rage, renié la Conférence Nationale et saccagé les Acquis du Renouveau démocratique. Ils ont exclu, tué, poussé à l’exil, emprisonné, dépossédé et ruiné… », a opiné Candide Azannaï, Président du Parti Restaurer l’Espoir (RE) et Coordinateur National de la Résistance Nationale.

Selon lui, les membres de l’Up-R, leurs semblables et acolytes se leurrent probablement. « Qui croient- ils pouvoir tromper dans nos temples, églises et mosquées avec ruse alors même qu’ils ont toujours leurs mains gantées de sang d’innocentes victimes ? Avec quels cœurs des gens qui rejettent le pardon vont-ils se présenter devant nos autels réputés sacrés alors que par leurs cautions aveugles, mercantilistes, opportunistes et irresponsables nos sœurs et frères sont toujours des prisonniers politiques, des exilés politiques, des persécutés politiques… ? », s’est-il interrogé.

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