Si elle ne se regroupe pas autour d’une candidature unique, l’opposition congolaise n’aura aucune chance de battre le président Félix Tshisékédi
Par Cheikh O. Kane
La commission électorale nationale indépendante (CENI) a bouclé dimanche dernier la phase des dépôts de candidature pour l’élection présidentielle prévue pour le 20 décembre prochain. Au total, ils sont vingt-trois à vouloir affronter le sortant Félix Antoine Tshisekedi. Une majorité de candidats se présentent sous la casquette d’indépendant, comme le président sortant lui-même. Une seule femme parmi les prétendants, Marie-Josée Ifoku déjà candidate il y a cinq ans.
Selon le code électoral congolais, le président de la république est élu au suffrage universel direct à l’issue d’un scrutin à un tour. Une disposition qui arrange le président sortant, vu que pour l’instant, l’opposition y va en rangs dispersés. Tous les candidats que l’on attendait seront bien là : Moïse Katumbi, Martin Fayulu, le docteur Denis Mukwege, pu encore Augustin Matata Ponyo. Quant aux partisans du président Joseph Kabila, ils ont sans surprise, décidé de boycotter ce processus qui ne serait pas mené dans les conditions idéales, selon eux. Seul Constant Mutamb, un ancien très proche de Kabila, investi par la DYPRO qui est un courant du FCC, a déposé un dossier.
L’enjeu à présent, pour l’opposition, c’est d’arriver à se regrouper autour d’un seul candidat avant le 18 novembre, délais prévus par le code électorale. Sans cette condition, ils n’auront aucune chance de gagner face au pouvoir.
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