Suite à sa comparution devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, Steve AMOUSSOU a été transféré à la prison civile de Ouidah. Mais depuis, ses avocats tentent vainement d’obtenir un permis de communiquer avec leur client.
Kidnappé le 12 août 2024 à Lomé, conduit à Cotonou, présenté au procureur spécial près la CRIET et transféré à la prison civile de Ouidah, Steve AMOUSSOU est à présent coupé de tout contact avec ses avocats. Alors qu’il s’agit de l’un de ses droits fondamentaux, une semaine environ après son incarcération dans cette prison, le prévenu n’a pas vu ses avocats.
« Aucun des avocats n’a pu encore le rencontrer faute de délivrance du permis de communiquer », s’indigne l’un de ses conseils qui explique qu’en général le permis s’obtient le jour même de la demande. Malgré les nombreuses demandes déposées depuis une semaine, le procureur spécial « prend tout son temps », ajoute-t-il.
Pour rappel, Steve AMOUSSOU a été inculpé de trois chefs d’accusation à savoir : harcèlement par voie électronique, initiation et publication de fausses nouvelles et provocation directe à la rébellion.