À quelques mois des élections présidentielles, la tension politique monte dans certaines communes du Bénin. Des mouvements soutenant la candidature d’Olivier Boko font face à d’importants obstacles dans l’organisation de leurs activités. Des informations récentes indiquent que plusieurs rassemblements et rencontres prévus par des groupes ont été empêchés, en particulier dans les communes de l’Ouémé, soulignant une lutte croissante pour l’espace politique.
Les groupes de soutien à Olivier Boko se heurtent à des restrictions d’accès dans des lieux sous l’autorité des autorités communales, rendant difficile la tenue de leurs rencontres. Les élus locaux, souvent issus de la majorité présidentielle, sont pointés du doigt pour leur rôle dans le blocage de ces activités. Cette situation soulève des questions dans la région. Des sources indiquent que les élus locaux membres du Bloc Républicain et de l’Union Progressiste le Renouveau, justifient leur position en affirmant que permettre ces activités pourrait être interprété comme un soutien à la candidature d’Olivier Boko, ce qui n’est pas le cas. Cette perspective révèle les complexités et les stratégies politiques en jeu, à l’approche des élections.
Ces développements surviennent dans un contexte où la compétition pour la succession au poste de chef de l’État s’intensifie. Olivier Boko, considéré comme un candidat potentiel de poids, semble ne pas bénéficier du soutien des partis proches du pouvoir en place, malgré sa popularité croissante. L’opposition, de son côté, affûte ses armes et se prépare à faire face à la majorité présidentielle dans les urnes. Les tensions entre les deux camps suggèrent une période électorale potentiellement mouvementée, avec des implications significatives pour la démocratie et la stabilité .
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