Les partis politiques d’opposition du Bénin en ordre de bataille en vue des prochaines élections générales de 2026. C’est ce qui se dégage du conclave qui a réuni des partis de l’opposition, ce dimanche 10 novembre 2024, au Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
Lentement mais inexorablement, le Bénin s’achemine vers un grand rendez-vous de son histoire. Les élections générales, prévues pour se tenir en 2026, retiennent les attentions et tendent les nerfs. Ceci, dans la mesure où les différents appels et cris d’alerte concernant la révision du code électoral devant servir de base, sont demeurés jusque-là sans suite favorable de la part du pouvoir exécutif.
Face à cet horizon sombre, il urge des actions conséquentes. Ce dimanche, les partis politiques opposés au régime de la Rupture à savoir, ”Les Démocrates”, la Nouvelle Force Nationale (Nfn), le Mouvement Populaire de Libération (Mpl), la Grande Solidarité Républicaine (Gsr), ainsi que le président Daniel Edah ont choisi d’unifier leurs énergies, tant physique, intellectuelle, voire financière. En effet, ils ont officiellement constitué un creuset formel dénommé “Cadre de concertation de l’opposition”. Ce cadre, à en croire les organisateurs, se fixe comme objectif la coordination des efforts pour reconquérir le pouvoir lors des prochaines élections générales de 2026.
Ont honoré de leur présence cet important rendez-vous de l’histoire, d’éminentes personnalités desdits partis. Il s’agit, entre autres, d’Expérience Tébé, président du Mpl, Appolinaire Avognon, président de la Nfn, Antoine Guédou Vissétogbé, président de la Gsr, et Daniel Edah. L’honorable Éric Houndété, 1er vice-président des Démocrates, représentait l’ancien Président Boni Yayi, chef du parti Les Démocrates. On notait aussi la présence du député Nourénou Atchadé, président du groupe parlementaire LD à l’Assemblée nationale, ainsi que plusieurs autres représentants des coordinations nationales des partis d’opposition.
En attendant de revenir de long en large sur les statuts et les véritables axes de ce cadre, les appels des populations ne sont pas tombés dans les oreilles de sourds. En effet, elles n’ont jamais cessé de voir les forces politiques de l’opposition dans un creuset face au pouvoir.