Le Niger a annoncé la réouverture de ses frontières terrestres et aériennes avec cinq de ses pays voisins. Cette décision intervient une semaine après le coup d’État qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum. Les nouvelles autorités ont procédé à l’arrestation de plusieurs collaborateurs du président déchu.
Le Niger avait fermé ses frontières après le coup d’Etat. Ce 1er août, le pays annonce avoir rouvert ses frontières terrestres et aériennes avec l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Tchad, une semaine après ces événements. Cette décision intervient alors que le pays est sous pression internationale pour rétablir l’ordre constitutionnel.
Dans le contexte de cette crise politique, la France a mené une opération d’évacuation de ses ressortissants. Par ailleurs, les partenaires occidentaux et africains du Niger, dont l’Union européenne, la France et l’Allemagne, ont suspendu leurs aides accordées à ce pays, économiquement dépendant de ses alliés étrangers.
Alors que la CEDEAO annonce une intervention militaire de l’institution pour rétablir l’ordre constitutionnel, les militaires au pouvoir au Mali, au Burkina-Faso et en Guinée-Conakry ainsi que la Mauritanie ont affirmé leur soutien aux nouvelles autorités militaires du Niger. Ces pays menacent la CEDEAO indiquant qu’une intervention militaire extérieure serait considérée comme une guerre déclenchée.