L’épouse de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, Khadija Bazoum, a été libérée après des mois d’assignation à résidence, selon un communiqué du ministre nigérian des Affaires Etrangères datant du 9 janvier 2024. Cette annonce intervient au lendemain de la libération provisoire de leur fils, Mohamed Salem Bazoum, par le tribunal militaire de Niamey.
Vers une résolution de la crise nigérienne ?
Le lundi 8 janvier, le tribunal militaire de Niamey a accordé une libération provisoire à Mohamed Salem Bazoum, fils de l’ancien président, ce qui marquait une première fissure dans l’assignation à résidence de la famille Bazoum. Cette décision a été perçue par plusieurs observateurs comme un signe de changement dans la situation politique tendue qui a suivi le renversement du régime de Mohamed Bazoum par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie en juillet 2023.
Après Salem Bazoum, sa mère a été libérée. « C’est une étape logique pour ramener la normalité dans le pays (Niger) et dans la région en général », a déclaré le ministre nigérian Yusuf Tuggar ce mardi avant d’appeler le général Abdourahamane Tiani à accélérer la libération de Mohamed Bazoum. Selon le diplomate, c’est essentiel pour les négociations sur la levée des sanctions et pour amorcer la transition vers un régime constitutionnel au Niger.
Vu ces derniers événements, peut-on s’attendre à la libération du président déchu Mohamed Bazoum dans les prochains jours ? En tout cas, elle reste la principale requête de plusieurs pays pour la reprise totale des relations avec le Niger. Le président togolais Faure Gnassingbé continue sa médiation.