Une cinquantaine de personnes écrouées dans l’affaire de ‘’complot ayant pour but de porter atteinte à la sûreté et à l’autorité de l’État’’, après le coup d’État de juillet 2023, sont remises en liberté.
L’annonce de la libération d’une cinquantaine de prisonniers, reconnus coupables dans l’affaire de ‘’complot ayant pour but de porter atteinte à la sûreté et à l’autorité de l’État’’, après le coup d’État de juillet 2023, est l’une des recommandations des assises nationales, tenues en février dernier.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale dans la soirée de ce lundi, 1er avril 2025, le Secrétaire Général du gouvernement annonce : « Ces personnes bénéficient d’une remise en liberté conformément aux recommandations des assises nationales pour la refondation ». Au nombre des bénéficiaires, figurent des anciens ministres, des responsables politiques, un ancien ambassadeur, un journaliste et des militaires.
On retrouve, par exemple, sur cette liste l’ancien Ministre du Pétrole, Mahamane Sani Issoufou, également fils de l’ex-président Mahamadou Issoufou (2011-2021). Kalla Moutari, ancien Ministre de la Défense, Ahmed Djidoud, ex-Ministre des Finances et Ibrahim Yacoubou, qui détenait le portefeuille de l’Énergie, sont eux aussi libérés.
Plusieurs autres personnalités ont aussi été libérées. C’est notamment le cas de Foumakoye Gado, président du parti Pnds, l’ancien parti au pouvoir, ainsi que du journaliste Ousmane Toudou. Néanmoins, le Président renversé, Mohamed Bazoum, reste toujours en détention, a précisé le Secrétaire Général du gouvernement.
Rappelons que ces personnes qui recouvrent leur liberté, avaient été arrêtées après le putsch qui a porté le Général Abdourahamane Tiani, ex-chef de la garde présidentielle, au pouvoir. Ils étaient détenus dans de différentes prisons, notamment pour « complot ayant pour but de porter atteinte à la sûreté et à l’autorité de l’État ».