En tournée nationale dite de « reddition de compte » avec ses camarades du groupe parlementaire Union Progressiste le Renouveau, le député béninois Issa Salifou est longuement revenu sur la crise nigérienne et sur le rôle qu’il a joué dans la recherche d’une solution pacifique. Car il faut le dire, le député de Malanville s’est dès le début démarqué de la position du gouvernement béninois sur cette crise. Il a également ouvertement critiqué les sanctions de la CEDEAO.
Yasmine A. Lawson
Pour l’élu de la première circonscription électorale, qui est accusé de défier le chef de l’état, « aucun béninois ne veut faire la guerre contre le Niger ». Il s’est inscrit en faux contre les informations tendant à faire croire que sa région d’origine serait la base arrière d’une éventuelle opération militaire contre le Niger. D’ailleurs, prévient-il, « les populations de Kandi Karimama et Malanville ne laisseraient passer aucun militaire de la CEDEAO ».
Et comme pour se faire bien comprendre, l’élu, membre du parlement de la CEDEAO a affirmé que « le coup d’état nigérien est plié » et qu’il serait illusoire de vouloir rétablir le président Bazoum.