Une dizaine de soldats est grièvement blessée à la garnison militaire de Toffo suite à une explosion d’obus dans la soute à munitions, le lundi 1er mai 2023. Les blessés ont été référés vers le centre national hospitalier et universitaire (CNHU) de Cotonou pour des soins. Après un premier décès enregistré dans le rang des soldats victimes du drame, le gouvernement a finalement opté pour une évacuation sanitaire des cas critiques.
Selon la presse locale, quatre militaires blessés ont déjà bénéficier de cette évacuation pendant le week-end écoulé. « Quatre militaires béninois parmi les dix blessés lors de l’explosion de la soute à munitions de la garnison de Toffo ont été évacués dans la soirée du samedi 6 mai 2023 vers la France, compte tenu de la gravité de leur état », a écrit le quotidien “La Nouvelle Tribune” sur son site. Ils ont rejoint les hôpitaux français, dont l’hôpital militaire de Percy par un vol spécial affrété par l’État béninois.
Un parmi les soldats blessés avait déjà rendu l’âme en milieu de semaine sans que les autorités n’en parlent officiellement. En début de week-end, une autre source évoque de nouveaux décès sans donner trop de précision. Vu la gravité des brûlures de certains militaires blessés, le gouvernement et l’état-major se seraient finalement rendu compte qu’ils n’avaient aucune chance de survivre au CNHU de Cotonou. Ce centre hospitalier ayant montré par le passé ses limites en termes de plateaux techniques pour la prise en charge de ces types de brûlures lors du drame de Dassa. La plupart des victimes de cet accident de circulation référée au CNHU avaient succombé à leurs brûlures.
Hormis les quatre soldats évacués vers les centres sanitaires français, les autorités n’ont pas communiqué au sujet de l’état de santé des autres qui sont resté sur place.