Nouveau deuil dans le monde médiatique béninois. La presse perd l’une des siens ce mercredi 14 février 2024. La journaliste Annick Balley est décédée à Paris des suites d’une maladie.
« Le Directeur Général a le profond regret de vous annoncer le rappel à Dieu de Mme Annick Balley, précédemment Chargé de Mission. Sincères condoléances à tous », a annoncé l’ORTB où Annick Balley a débuté sa carrière. Son talent et son dévouement l’ont rapidement propulsée au rang de rédactrice en chef de la télévision nationale. En 2010, elle a démissionné pour embrasser de nouveaux défis. Elle reviendra en 2016 en tant que chef de programme. De 2012 à 2015, Annick Balley a embrassé une carrière internationale en devenant directrice de Maïsh TV, une chaîne panafricaine du groupe Africable Télévision, basée au Mali. Sous sa direction, Maïsh TV s’est imposée comme une voix influente dans le paysage médiatique africain, en couvrant des sujets cruciaux et offrant une plateforme aux voix africaines. Jusqu’à sa mort ce mercredi, elle était la chargée de Mission du Directeur Général de l’ORTB.
La disparition d’Annick Balley survient dans un contexte déjà douloureux pour la presse béninoise, qui n’a pas encore fini de pleurer la perte de Jérôme Carlos. Ces deux figures emblématiques du journalisme béninois partagent plus qu’un parcours professionnel ; elles laissent derrière elles un héritage.
Annick Balley était bien plus qu’une journaliste ; elle était une source d’inspiration pour de nombreux jeunes journalistes qui ont eu la chance de travailler à ses côtés. « Tu étais des noms qui inspiraient du respect à l’ORTB et pour l’ORTB. Nous t’avons connue, admirée. Et ta disparition nous laisse sans voix, nous plonge dans la tristesse. Repose en paix, Dada Annick! », témoigne Déo Gratias Kindoho, ancien journaliste de l’ORTB.