Ligue des champions 2025 : le PSG atteint enfin les étoiles

Comme l’avaient anticipé les statistiques, l’histoire retiendra que Munich a vu naître un nouveau champion d’Europe. Le 31 mai 2025, le Paris Saint-Germain est entré dans la légende du football européen en écrasant l’Inter Milan 5-0 à l’Allianz Arena. Le club de la capitale française décroche ainsi sa première Ligue des champions, devenant le deuxième club français sacré après l’Olympique de Marseille en 1993.

Dès le coup d’envoi, les hommes de Luis Enrique ont pris le contrôle du jeu avec un pressing haut et une intensité étouffante. À la 12e minute, l’inévitable Doué lançait Hakimi sur un plateau pour l’ouverture du score. L’international marocain, ancien de l’Inter, a préféré ne pas célébrer, mais Paris, lui, n’a pas attendu pour savourer. Huit minutes plus tard, Doué frappait encore, inscrivant le but du break (2-0). La messe semblait dite avant même la pause.

L’Inter, désorganisé et méconnaissable, ne s’est jamais relevé. À la 63e minute, Doué, une nouvelle fois, surgissait sur un contre assassin pour s’offrir un doublé. Puis vinrent les buts de Kvaratskhelia (73e) et du titi parisien Mayulu (86e), scellant la victoire dans une ambiance hallucinante. L’écart, inédit à ce stade de la compétition, témoigne de la démonstration de force d’un PSG qui a maîtrisé chaque détail, chaque tempo, chaque espace lors de cette finale.

Le rêve devenu réalité

Depuis l’arrivée du Qatar à la tête du club en 2011, Paris poursuivait un seul objectif : conquérir l’Europe. Pendant plus d’une décennie, ce rêve s’est heurté à ses propres excès, à des éliminations cruelles et à des frustrations interminables. Mais cette fois, Paris a renoncé au clinquant pour miser sur l’équilibre, la cohérence, le travail collectif. À l’image de Doué, de Mayulu, de Zaire-Emery, ou encore de Vitinha, Paris a changé de visage – celui d’un groupe soudé, discipliné, sans ego surdimensionné.

Ce triomphe prend une saveur particulière après tant de tentatives infructueuses. De Pastore à Neymar, l’arrivée de Thiago Silva, de Mbappé et de Messi ; des entraîneurs prestigieux se sont succédé sans succès. Il aura fallu l’arrivée discrète mais déterminée de Luis Enrique, une politique de rajeunissement assumée, et un virage stratégique loin des stars surmédiatisées pour que le rêve devienne réalité.

Il y a dans cette victoire une forme de justice footballistique. Comme Chelsea en 2012 ou Manchester City en 2023, le PSG a compris qu’on ne s’improvise pas champion d’Europe : on le devient avec patience, humilité et persévérance.

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