Le lundi 29 avril, plus de 4,2 millions de Togolais ont participé à un double scrutin, celui des élections législatives et régionales. Après plusieurs semaines de tensions liées à l’adoption d’une nouvelle Constitution, ces élections, malgré les craintes, se sont déroulées dans un climat d’apaisement. C’est, du moins, l’avis de plusieurs organisations internationales ayant envoyé des “observateurs” au Togo.
Plus de 4,2 millions de Togolais étaient appelés à choisir leurs nouveaux députés et conseillers régionaux lors de ce double scrutin. Malgré les tensions préélectorales, le vote s’est déroulé sans incident majeur. Les observateurs internationaux, venant de différentes organisations telles que l’Union Africaine, la CEDEAO et la Communauté des États sahélo-sahariens, ont unanimement salué le calme qui a prévalu pendant le déroulement du scrutin.
« Tout se passe dans le calme, les premières impressions sont de bonnes impressions », a déclaré à RFI Ida Ameyovi Agbemavor, coordinatrice des activités de la mission d’observation de la Communauté des États sahélo-sahariens. Les observateurs internationaux, notamment ceux de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), ont qualifié le scrutin de « libre, équitable et transparent » lors d’une conférence de presse à Lomé, le mardi 30 avril 2024.
Cependant, l’un des grands groupes de l’opposition, la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), a exprimé des préoccupations concernant d’éventuelles irrégularités constatées lors du scrutin. Dans un communiqué, il indique avoir constaté durant toute la journée de lundi, « un nombre abusif de votes dans plusieurs centres », des « retards dans le démarrage du vote » et des listes électorales « pas affichées ».