Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, qui avait lancé un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crimes de guerre, est désormais recherché en Russie. La CPI a réagi en condamnant ces mesures et en appelant ses membres à protéger l’indépendance de la Cour.
Selon les informations rapportées par les médias russes ce vendredi 19 mai, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, s’est retrouvé lui-même recherché par les autorités russes, qui ont émis un mandat d’arrêt à son encontre. Cette action intervient en réponse au mandat d’arrêt émis par la CPI contre le président russe Vladimir Poutine pour des accusations de crimes de guerre en mars dernier.
Dans un communiqué, la Cour a qualifié ces mesures russes d’« inacceptables» et a affirmé qu’elle restait « inflexible » dans l’exécution de son mandat légal visant à poursuivre les responsables des crimes les plus graves. Les États membres de la CPI ont été appelés à « redoubler d’efforts pour protéger la Cour, ses responsables et son personnel ».
La Russie, qui n’est pas membre de la CPI, ne reconnaît pas le mandat d’arrêt émis contre Vladimir Poutine et le considère comme « illégal ».