La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest repense son projet de « force en attente » avec pour objectif principal la lutte contre le terrorisme. Selon Rfi, lors d’une réunion à Abuja cette semaine, des ministres de la Défense et des Finances de la sous-région ont discuté de deux configurations possibles pour cette force qui représenterait un atout stratégique pour l’organisation.
Une force de 5 000 hommes ou de 1 500 soldats ?
Lors de la réunion à Abuja, deux options pour la configuration de la « force en attente » ont été envisagées selon RFI. La première option propose une force composée de 5 000 hommes, avec un coût estimé à 2,6 milliards de dollars par an. Cette configuration plus ambitieuse viserait à offrir une réponse robuste aux diverses menaces terroristes qui pèsent sur la région.
La seconde option, plus modeste, prévoit une force de 1 500 soldats avec un coût annuel de 500 millions de dollars. La viabilité de cette force repose également sur l’engagement des pays membres. Les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui ont quitté l’organisation, ont été absents bien qu’ils aient été invités à la rencontre. « Bien que des pays soient sous sanctions, ils devraient être autorisés à participer aux réunions liées à la sécurité », a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO.