La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a ordonné ce lundi, 24 mars 2025, la remise en liberté provisoire de Romuald Alingo, promoteur du journal ‘’ L’Audace Info’’. De plus, son dossier a été renvoyé au 28 avril 2025, laquelle date le fixera définitivement sur son sort.
Romuald Alingo, promoteur du journal ‘’L’Audace Info’’, avait été sanctionné en janvier par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Il faisait également l’objet de poursuites judiciaires puisqu’il lui était reproché des faits de « harcèlement par le biais d’un système informatique ». À la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme, il avait comparu une première fois, le lundi 10 février 2025, suite à une plainte du Président du Mouvement Populaire de Libération (MPL), Expérience Tébé.
En effet, dans deux différentes publications, Romuald Alingo aurait accusé Expérience Tébé d’avoir exercé des violences sur sa compagne et d’être le « Baltasar béninois ». Le plaignant dit avoir été approché par le promoteur du journal ‘’L’Audace Info’’, du fait qu’il serait visé par une cabale médiatique pouvant nuire à son image. Il a ajouté que Romuald Alingo lui aurait demandé une somme d’un (1) million de F Cfa afin d’étouffer l’affaire.
À la barre, Romuald Alingo a plaidé non coupable et a rejeté toutes les accusations portées à son encontre. Il a expliqué qu’il était dans une logique d’aider son ‘’ami et partenaire’’. D’ailleurs, à en croire ses propos, il a indiqué qu’il a travaillé par le passé avec le Président du parti MPL sur plusieurs projets. Mieux, pour prouver sa bonne foi, il a affirmé avoir contribué à la manifestation de la vérité en conduisant Expérience Tébé au domicile du responsable du journal ‘’La Primauté’’, qui aurait fait la publication.
Romuald Alingo et son quotidien ‘’L’Audace Info’’ ont été sanctionnés par la HAAC. Dans une décision rendue fin janvier 2025, mentionnant la suspension du journal et du retrait de la carte de presse de son promoteur, la HAAC a justifié ses sanctions par les nombreuses plaintes à l’encontre du prévenu et le non-respect de la déontologie de la presse dont il ferait montre.