Claude Pivi, ancien colonel guinéen, a été extradé vers la Guinée après son arrestation au Libéria, mettant un terme à une longue cavale. Condamné à la perpétuité pour son implication dans le massacre du 28 septembre 2009, Pivi se trouve désormais incarcéré à la prison de Coyah, à environ 50 kilomètres de Conakry.
L’extradition de Pivi, qui a suscité de nombreuses spéculations, a été marquée par des informations contradictoires sur son lieu de détention. Initialement, des sources avaient rapporté qu’il serait renvoyé à la prison centrale de Conakry, d’où il s’était échappé en novembre dernier. Cependant, des nouvelles ultérieures ont confirmé qu’il est finalement détenu à Coyah, une prison considérée comme moderne et sécurisée.
Cette incertitude entourant sa détention a suscité des interrogations au sein de la population guinéenne, déjà préoccupée par le contexte sécuritaire du pays. La confirmation de son incarcération à Coyah a été faite par plusieurs médias, mettant ainsi fin aux rumeurs.
La situation de Claude Pivi, notamment son état de santé, reste également un sujet de préoccupation. son avocat a précisé qu’il souffre d’un diabète aigu, mais qu’il se sent « mieux » et qu’une visite est prévue dès demain. Ce sont ces problèmes de santé qui auraient conduit les autorités libériennes à retrouver sa trace, facilitant ainsi son arrestation.
Avec son extradition, les regards se tournent désormais vers les autorités judiciaires guinéennes et la manière dont elles géreront cette affaire sensible.
Enfin, plusieurs sources ont démenti les rumeurs selon lesquelles le fils de Claude Pivi, Verny Pivi, aurait été arrêté en même temps que son père, contredisant les déclarations du président du CNT, Dansa Kourouma. Cette situation souligne les enjeux complexes entourant cette affaire et le chemin difficile que doit parcourir l’ancien militaire face à la justice.