Au cours d’une conférence de presse tenue le 27 mai 2024, le Syndicat des professionnels de la presse en Guinée a réagi aux récentes mesures restrictives imposées à plusieurs médias privés dans le pays. Le SPPG annonce son intention de lancer un appel à la grève générale en réponse à ces mesures répressives.
Plusieurs chaînes de télévision et radios principales de la Guinée Conakry ont été interdites d’émission par les autorités le 22 mai dernier, pour « dérapages réguliers ». Cette ‘’répression de la liberté de la presse’’ a suscité de vives réactions au sein du Syndicat des professionnels de la presse, qui a décidé de passer à l’action pour défendre les droits des médias privés.
Quelques jours après ces interdictions, le SPPG a exprimé sa ferme opposition à cette atteinte à la liberté d’expression. Le Secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, a annoncé qu’un appel à la grève générale en signe de protestation contre ces actes répressifs est en préparation. Il a affirmé que le mouvement de grève ne se limiterait pas au domaine de la presse, mais s’étendrait à l’ensemble de la société guinéenne. Le SPPG entend mobiliser l’ensemble de la population guinéenne pour faire entendre sa voix et exiger le respect de la liberté de la presse. Le gouvernement accuse les médias interdits de « violation abusive » du cahier de charges « sur l’obligation de respect de la dignité de la personne humaine et les exigences de l’unité nationale et de l’ordre public ».