Lors d’une réunion extraordinaire virtuelle tenue mardi dernier, les chefs d’États membres du groupe économique des pays émergents ont unanimement reconnu la nécessité d’une trêve entre Israël et Hamas. C’est une entrevue qui a eu lieu sous l’égide du président sud-africain Cyril Ramphosa.
Anges Djomaki (Stg)
Au cours de cette réunion, un accent particulier a été mis sur la situation conflictuelle à Gaza. Ramphosa déplore les agissements d’Israël dans la bande qu’il qualifie particulièrement de « génocide » et de « crime de guerre ». « La punition collective des civils palestiniens à travers l’usage illégal de la force par Israël est un crime de guerre. Le refus délibéré de fournir des médicaments, du carburant, de la nourriture et de l’eau aux habitants de Gaza équivaut à un génocide », a-t-il laissé entendre lors de son intervention.
À son instar, les autres participants ont abondé dans le même sens. Dans l’espoir d’un cessez-le-feu définitif, ils appellent, pour l’instant, à une « trêve humanitaire » dans cette guerre qui a déjà fait plus de 14.128 morts dont plus de 5.840 enfants.