Une épidémie de dengue fait rage au Burkina Faso depuis le début de l’année. Selon les statistiques du centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires, plus de 123 800 cas suspects dont 56 630 probables sont déjà enregistrés.
Anges Djomaki (Stg)
Toutes les régions du pays et principalement Ouagadougou et Bobo Dioulasso sont atteintes par l’épidémie. Plus d’une cinquantaine de personnes en sont mortes en une semaine, d’après Joseph Soubeiga, directeur du centre d’opérations de réponses aux urgences sanitaires. « Rien qu’entre le 13 et le 19 novembre, 59 décès ont été enregistrés », a-t-il expliqué. Il n’a pas manqué de souligner que les personnes les plus touchées font partie de la tranche d’âge de 20 à 40ans.
En vue de maîtriser et d’éradiquer l’épidémie, le ministère de la santé a mis en place quelques mesures. Il a, entre autres, entamé une procédure de pulvérisation de produits anti-moustiques dans les deux villes les plus touchées que sont Ouagadougou et Bobo Dioulasso. Plusieurs tentes ont été déployées dans les centres de santé publiques afin d’accueillir un grand nombre de personnes pour les dépistages qui y sont désormais gratuits.
Le docteur Joseph Soubeiga rassure tout de même que le nombre de cas enregistrés est en train de chuter depuis deux semaines.
Qu’est-ce que la dengue ?
D’après les informations recueillies sur internet, « la dengue est une infection virale qui se transmet des moustiques aux humains. Elle est plus courante dans les climats tropicaux et subtropicaux.
La plupart des malades n’ont pas de symptômes, mais les plus courants sont une forte fièvre, des maux de tête, des courbatures, des nausées et des éruptions cutanées. La plupart des malades se rétablissent en 1 à 2 semaines. Certains développent une dengue sévère et sont hospitalisés.
Dans les cas graves, la dengue peut être fatale.
On peut réduire le risque de maladie en évitant les piqûres de moustiques, surtout pendant la journée.
La dengue se traite par analgésiques, car il n’existe pas de traitement spécifique ».
