Ce 29 avril 2024, près de 4,2 millions d’électeurs togolais sont appelés aux urnes pour des élections législatives et régionales. Ces scrutins se déroulent dans un contexte marqué par l’adoption d’une nouvelle Constitution qui fait passer le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Malgré les attentes, l’affluence devant les bureaux de vote de la capitale reste moins forte.
L’adoption d’une nouvelle Constitution, le 19 avril dernier, marque un grand changement dans le paysage politique togolais. Ce passage d’un régime présidentiel à un régime parlementaire a suscité des contestations dans l’arène politique.
Les élections législatives et régionales qui se déroulent aujourd’hui représentent le premier test de cette nouvelle configuration politique. Les électeurs sont appelés à choisir leurs députés et conseillers régionaux dans un contexte où les attentes en matière de représentativité et de transparence sont élevées.
Malgré l’importance des enjeux politiques, l’affluence aux bureaux de vote de la capitale est mitigée, constate RFI. Si certains électeurs se sont présentés dès les premières heures de la journée pour exercer leur devoir de citoyen, d’autres ont rencontré des difficultés pour trouver leur bureau de vote ou ont été confrontés à des retards dans l’ouverture de certains centres. Ces obstacles logistiques ont été en partie attribués à l’installation des kits de vote et ont nécessité le déplacement ou la création de nouveaux centres à la dernière minute, informe la même source.
Pour pallier ces problèmes et assurer la fluidité du processus électoral, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a mis en place des mesures telles que la limitation du nombre d’électeurs par bureau de vote et la création d’un numéro vert pour faciliter l’identification des centres de vote. Malgré ces efforts, l’affluence reste en deçà des attentes. Les électeurs attendent impatiemment le dépouillement.