20 septembre 2024

Élections générales de 2026 au Bénin : Yayi exige toujours un « code électoral consensuel, inclusif et équitable »

Élections générales de 2026 au Bénin : Yayi exige toujours un « code électoral consensuel, inclusif et équitable »

L’ancien chef d’État béninois et président du parti Les Démocrates est déterminé à éviter de nouvelles exclusions du jeu électoral au Bénin. Lors d’une rencontre avec les membres de son parti le mercredi 05 juin 2024, Boni Yayi est brièvement revenu sur la question. Une fois encore, il a dit le danger que représente le nouveau code électoral adopté en mars dernier.

« Tout le monde est libre de suivre un candidat, mais ce qui est important, je le rappelle une fois de plus, c’est le peuple qui en a les prérogatives. Pour ce faire, il faut un code électoral consensuel, inclusif et équitable pour qu’on ait la paix dans le pays ». C’est le principal message que le président du parti Les Démocrates a adressé au président Patrice Talon. Dans sa forme actuelle, le code électoral porterait les germes des « exclusions électorales », créerait « des frustrations » et ne garantirait pas la paix lors des prochains scrutins qui sont prévus pour 2026. « Je ne peux pas avoir dirigé le pays pendant 10 ans et demander aux gens de venir brûler », prévient donc l’ancien président.

Boni Yayi a également saisi l’occasion pour justifier son activisme politique observé ces dernières années. En 2016, au moment où il quittait le pouvoir, il avait annoncé qu’il devenait pasteur et consacrerait sa retraite à la vie religieuse. « Je ne suis candidat à rien. Je sais lire la constitution », a déclaré l’ancien président pour taire les rumeurs qui l’annoncent comme candidat à l’élection présidentielle de 2026. Cependant, la situation politique et l’état de la démocratie dans le pays l’obligent à revenir sur la scène politique. C’est à cet effet qu’il a pris la tête du parti Les Démocrates il y a quelques mois. Une démarche dans laquelle Boni Yayi dit s’inspirer de son prédécesseur Nicéphore Soglo qui a, lui aussi, dirigé un parti politique après être parti de la Marina.

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