Wilfried Houngbedji, l’ancien rédacteur du journal La Nation qui s’était inventé des compétences de communicant, se serait enfin rendu compte de ses propres carences. Il s’ennuie tellement des mensonges et des fadaises qu’il débite au cours de ses monologues médiatiques qu’il aurait demandé à Talon de le décharger. Il souhaiterait aller se cacher dans la cellule de traitement des plaintes, ce machin sorti du chapeau de je ne sais qui, et qui ne sert à rien depuis sa création.
Quant à Patrice Talon qui s’est ouvertement plaint récemment de ce que plus rien ne lui marche côté communication, il a déjà trouvé un remplaçant à Wilfried Houngbedji. Il s’agit d’un certain Donklam Abalo qu’il a déjà rencontré à plusieurs reprises pour évoquer le sujet. L’ancien porte-parole de Sébastien Ajavon qui comme son acolyte Alain Orounla, a retourné sa veste devant les persécutions que leur impose Talon, se recycle dans une télévision détenue par une alliée “inconditionnelle” de Patrice Talon, qui était déjà une alliée tout aussi inconditionnelle de Boni Yayi avant de ravaler son chapeau.
Je vous laisse prendre 10 secondes pour imaginer Donklam Abalo nous expliquer les yeux dans les yeux que Sébastien Ajavon est un trafiquant de drogue, que Prudence Amoussou est morte de paludisme, que les décisions de la CADHP qui désavouent le régime talon sont scandaleuses et que le peuple béninois est le plus heureux de la planète.