Crise politique au Niger : refus catégorique de la junte militaire d’accueillir une délégation de médiation

Selon A. Tiani, l'ennemi, c’est la démocratie

Au Niger, la situation politique reste tendue suite au coup d’État militaire du mois dernier. Alors qu’une délégation conjointe de la CEDEAO, des Nations unies et de l’Union africaine était prévue pour entamer un dialogue constructif afin de résoudre la crise, le Général Abdourahamane Tchiani et ses hommes ont catégoriquement refusé de recevoir la mission de médiation ce mardi 8 août 2023.

Abdourahamane Tchiani et ses pairs évoquent des « mesures de sécurité » pour justifier leur décision. La mission de médiation, prévue pour arriver à Niamey ce 8 août, avait pour objectif de faciliter un dialogue inclusif entre les parties prenantes afin de trouver une solution pacifique et consensuelle à la crise politique qui persiste depuis le coup d’État de 26 juillet. Les autorités militaires qui craignent toujours une intervention militaire de ces organisations, ont rejeté la présence de cette délégation dans le pays.

Ce lundi 7 août 2023, Ouhoumoudou Mahamadou, alors au poste de Premier ministre, a déclaré dans une interview sur TV5 Monde que les nouvelles autorités nigériennes étaient pour la médiation Ouest africaine. Sauf que le général Abdourahamane Tchiani a nommé ce même lundi Ali Mahamane Lamine Zen pour remplacer Ouhoumoudou Mahamadou.

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