Ce vendredi 26 avril 2024, 42 jeunes impliquées dans les violences électorales survenues en 2021 comparaissent devant la justice au Bénin. Les accusations portées contre eux sont : « atteinte à l’exercice du droit électoral, non dénonciation d’activités de nature à nuire à La Défense nationale, trafic de munition, incitation à la commission d’actes terroristes, attroupements interdits ».
Lors d’une discussion entre le président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi, une doléance de grâce présidentielle pour certaines personnalités politiques en détention a été évoquée. Boni Yayi réclamait la libération de Reckya Madougou. Mais dans sa réponse, Patrice Talon a ouvert la porte à la possibilité d’accorder une grâce présidentielle aux jeunes arrêtés dans le cadre des violences électorales. Seule l’issue de l’audience de ce jour à la CRIET décidera du sort de ces détenus.