L’ex-directeur général de la police nationale du Bénin, Louis Philippe Houndégnon, a été présenté ce lundi 16 décembre 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour son procès. L’ancien patron des forces de l’ordre béninoises, arrêté le 13 novembre 2024 et placé en détention provisoire, fait face à deux infractions majeures : “incitation à la rébellion” et “harcèlement par le biais d’un système électronique”.
Louis Philippe Houndégnon est arrivé à la salle d’audience de la CRIET vers 9 heures. Vêtu d’une chemise à manches longues bleu ciel et d’un pantalon bleu nuit, il portait un chapeau sur la tête.
Vers 14 heures, la Cour a convoqué Louis Philippe Houndégnon et son co-prévenu à la barre. L’ex-directeur général de la police nationale a fermement plaidé non coupable des faits qui lui sont reprochés. Son co-prévenu a également exprimé son innocence face aux accusations portées contre lui. Le procès a été renvoyé au 27 janvier 2025 pour la suite de l’instruction.
Le dossier de l’ancien DGPN est l’un des procès les plus suivis du moment. Entre violation des droits fondamentaux et intimidation, l’arrestation de Louis Philippe Houndégnon a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique, notamment sur les réseaux sociaux. Elle découlerait des critiques de l’accusé à l’encontre des actions du gouvernement Talon. L’ancien commissaire central de Cotonou, désormais mis à la retraite d’office, se retrouve poursuivi dans cette affaire aux côtés de l’un de ses proches, également impliqué.