Poursuivis pour escroquerie, blanchiment de capitaux et maintien illégal dans un système informatique, le parquet spécial près la Criet a requis dix ans de prison et une amende de 50 millions chacun contre l’ex-député Désiré Vodonou et ses co-accusés.
Anges Djomaki (Stg)
C’est dans une affaire de casse de banque que l’ancien parlementaire Désiré Vodonou, un informaticien et un fonctionnaire de BGFI Bank sont poursuivis. Dans sa réquisition, le ministère public de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme a d’abord demandé une requalification des délits reprochés aux prévenus.
Désormais accusés d’ « entrave au fonctionnement d’un système informatique en vu d’un profit et blanchiment de capitaux », Désiré Vodonou et ses complices présumés encourent une peine de dix ans de prison avec une amende de cinquante millions de francs CFA chacun. À cela s’ajoutent cent millions de francs CFA réclamés par l’avocat de la banque concernée en guise de dédommagement.
Pour se faire, le substitut du procureur a également demandé à la cour de procéder à la saisie de tous les avoirs des mis en cause et lui suggère de fixer le montant des préjudices en fonction des dommages causés à la structure bancaire.
