Ce lundi 10 juin 2024, démarre au Togo un programme de formation et de sensibilisation des acteurs francophones du système judiciaire sur le Système de Gestion Electronique des Affaires. Sont présentes à la cérémonie d’ouverture des personnalités telles que le Président de la BIDC et le Ministre togolais de la Justice.
Une session de sensibilisation et de formation des avocats et agents judiciaires des Etats francophones membres de la CEDEAO est lancée ce jour, à Lomé. Elle s’étendra jusqu’au 13 juin 2024. Dans son allocution d’ouverture, le Président de la Cour de Justice de la CEDEAO « a indiqué qu’en réponse aux défis posés par la pandémie de Covid-19, la Cour a accéléré sa transition vers la dématérialisation des procédures judiciaires, adoptant des instructions pratiques pour la gestion électronique des affaires et les audiences virtuelles ». L’Honorable Juge Edward Amoaka Asante « a [également] relevé que parmi les innovations notables figurent le dépôt en ligne des documents, la signification électroniques des avis, et la tenue des audiences virtuelles ».
Abondant dans le même sens, le Greffier en chef de la Cour de Justice de la CEDEAO, Yaouza Ouro-Sama, a insisté sur l’importance de l’initiative qui vise à faciliter certaines procédures aux acteurs du système judiciaire. Il s’agit d’une appropriation du nouveau Système de Gestion Electronique des Affaires (SGEA).
La cérémonie d’ouverture a connu la présence notable de Guy Mopamb Nahm-Tchougli, ministre togolais de la Justice, et du Président de la BIDC, George Agyekum Nana Donkor.
La session de Lomé n’est que « la première étape d’une série de trois événements de sensibilisation et de formation ». Le Ghana accueillera à Accra « les avocats anglophones » tandis qu’à Praia (Cap-Vert) se réuniront les praticiens du droit locuteurs lusophones. L’objectif demeure le même : celui de les « doter des connaissances nécessaires pour utiliser le SGEA efficacement ».
