Près de deux mois après le coup d’État militaire qui a renversé son régime, Mohamed Bazoum, a choisi de porter sa cause devant la Cour de la justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président déchu qui n’a toujours pas signé sa démission, continue d’espérer son retour au pouvoir.
Le coup d’État militaire du 26 juillet au Niger a conduit à l’arrestation de Mohamed Bazoum, alors président au pouvoir, son épouse Hadiza Bazoum et son fils Salem Bazoum. Près de deux mois, après le putsch, la famille Bazoum est toujours détenue. Le président renversé qui croit toujours à son retour au pouvoir, a décidé de saisir par ses avocats, la Cour de la justice de la CEDEAO. Dans leur plainte, les avocats du président déchu, dénoncent l’arrestation et la détention arbitraire de leur client et de sa famille, affirmant qu’il est le président légitimement élu du Niger et que son renversement par un coup d’État militaire est contraire à la Constitution du pays.
Par ailleurs, les avocats plaident en faveur du rétablissement de Mohamed Bazoum dans ses fonctions régaliennes de chef d’État légitime du Niger. Mais à quoi Mohamed Bazoum peut-il s’attendre de la CEDEAO dont toutes les actions entreprises pour le retour à l’ordre constitutionnel au Niger, sont soldées par des échecs ?
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